Un peu d’histoire…
Un jour d’octobre 2017, j’assistais à ma première édition de Lire en Poche, festival bondé et très intéressant avec ma promotion du pôle Métiers du Livre de L’IUT de Bordeaux… De bons souvenirs, un peu de timidité, et une belle rencontre, Monsieur Stéphane Marsan!
Il y a quelques semaines, dans un petit pub de Stirling pendant le festival écossais Bloody Scotland, je me suis retrouvée devant un grand nom du polar islandais… Ragnar Jónasson! (ps: merci à mes amies pour cette rencontre!) Petit moment de fangirlism, petite discussion, chanson en islandais, bref, j’étais sous le charme de ses livres depuis longtemps et j’ai découvert un homme gentil et très intelligent!

Ce soir la, j’ai également découvert que Lire en Poche 2018 réservait de belles surprises…
Oui, parce que je suis coupable. Lectrice invétérée, je nage dans les eaux anglaises depuis si longtemps que j’ai délaissé mon pays et ma langue. On ne m’y reprendra plus!
Quelques jours plus tard, une fabuleuse amie et collègue de la librairie Mollat me proposait un petit panel cosy en companie d’un auteur dont j’avais vendu le livre sans l’avoir encore lu… Víctor del Árbol.
L’Espagne et l’Islande, deux en un, ici chez moi, en Gironde? Je dis OUI!
C’est donc avec excitation que j’ai décidé de faire de Lire en Poche 2018 mon premier festival français en tant que blogueuse et diplômée en édition!
Visitez le site pour savoir ce qu’il s’y passait! Ici!
Et cliquez sur ‘read more’ pour connaître mon aventure 2018 à Gradignan!
Vous connaissez Lire en Poche?
2018 a vu la 14e édition de ce festival accueillir plus de 26 000 personnes, de nombreux stands, de fabuleux ateliers et de merveilleuses rencontres. J’y ai croisé Maylis de Kérangal, Deon Meyer (yep, encore un peu de miss fangirl à ce moment). Lire en Poche, c’est L’ÉVÉNEMENT littéraire d’Aquitaine en automne. The place to be pour tous les fans qui dévorent les pages de tous genres qui sont abritées par nos bibliothèques (non poussiéreuses!)
Comme un poisson dans l’eau, j’ai trouvé (avec mon GPS) la médiathèque de Villenave d’Ornon pour une entrevue fascinante et poétique! Je n’attendais rien, j’étais curieuse. Je suis repartie la tête pleine de belles images, de paroles inspirantes, et … avec trois romans signés!

M. del Árbol explore la condition humaine avec une telle passion, une motivation sans faille, et les mots justes pour faire passer toutes les émotions. Si vous n’avez pas encore goûté à cet opium, je vous le recommande! J’ai eu la chance d’assister à ‘quelques’ panels d’auteurs mais celui-ci restera gravé dans ma mémoire, comme le papillon de l’auteur…
Il n’y a rien à dire, les entrevues en toute intimité sont vraiment mes préférées, et ce vendredi 13 m’a rappelé l’ambiance des festivals britanniques, beaucoup moins formels et qui permettent une fantastique osmose avec le ou les auteurs. Merci Víctor, merci Karine, et merci à l’adorable interprète qui nous a permis de nous comprendre sans détours!
Samedi 14. 14 heures. Impatience. Quatre tours de parking pour trouver une place. Et oui, Lire en Poche est victime de son succès et il vaut mieux ne pas redouter les longues files d’attente, la foule ou la chaleur!!

En bonne professionnelle, je me suis (encore) perdue (voir mon article en anglais sur la foire de Londres!) mais au milieu des coups de coude et des tables croulant sous les livres, j’ai repéré un nom sur une affiche, et puis une tête connue, et … oui, je me suis empressée!
Stand du 45e parallèle, une librairie bordelaise. Une queue devant des piles de romans au nom qui inspirent le froid, l’angoisse, le bonheur de lecture. Et me voici devant Ragnar à nouveau! Je promets, je ne suis pas une stalkeuse! Mais quelle joie de revoir ce génie islandais du polar! Et quel honneur de rencontrer l’éditrice derrière cette version française qui permet aux francophones de profiter de ces petits bijoux. En tant que lectrice, en tant que blogueuse, que d’émotions!
S’en est suivi un panel particulièrement intéressant: ‘Une Islande oppressante’.
Cela résume parfaitement les descriptions et l’univers créés par Ragnar dans sa série Dark Iceland et son dernier roman paru chez Penguin (The Darkness). On sent chez l’auteur une plume acérée, un esprit vif qui mélange le cosy d’Agatha Christie et la culture islandaise dans sa plus belle robe.
Tout d’abord, quelques mots sur le public français…
Vous voulez en savoir plus sur Ari Thór?
Ragnar se fait peur!
Encore quelques mots de M. Jónasson? Bien sûr!
“I write crime fiction because I love crime fiction.”
J’écris des polars parce que j’aime les polars.
Thème qui revient souvent chez les auteurs, qui même si on a tendance à l’oublier, sont aussi des lecteurs, avec des goûts et préférences qui tintent leurs propres créations.
“When I start writing a book, I know the ending”
Quand je commence à écrire un roman, j’en connais la fin.
Alors celle-ci, c’était une surprise! Évidemment, l’auteur a précisé ensuite que l’intrigue l’emporte souvent, ainsi que les personnages, et que les romans ont une vie propre. Discuter du déroulement d’écriture, marcher dans les pas et les pensées de Ragnar pour mieux comprendre son fonctionnement, quelle moment! Peu importe le nombre de festivals ou d’interviews qu’on peut lire, ces auteurs nous surprennent toujours!

Et puis une chose étrange s’est passée. Pour la première fois, une main s’est levée à la fin du panel. La mienne. Parce que je connais un peu l’Islande, parce que j’ai eu la chance d’en parler avec plusieurs auteurs, et parce que Ragnar Jónasson est l’un des visages qui la représente.
Alors oui, il le confirme: par ses romans, il essaie de garder la culture et la langue islandaises vivantes alors qu’elles sont menacées par l’avancée de l’anglais et l’occidentalisation du pays. (Je vous passe mon moment de solitude quand mon cerveau s’est mis en marche anglaise et que j’ai posé ma question, oops! J’avais oublié que j’étais en France! Navrée pour la tirade!!!) Quelques jours plus tard, ce même sujet était traité par ce même auteur dans un article du Guardian! Je suis devin!
Voici l’article pour les anglophones: Can the language of the Vikings fight off the invasion of English?
Après tout ca, j’ai décapoté la voiture, et laissé mon chauffeur me ramener, heureuse et fatiguée!
Et voila, mon premier article en français. Je tâtonne, je cherche mon style, plus habituée à la langue de Shakespeare que celle de Molière… Faisons un bout de chemin ensemble!
T’as super bien fait ma chérie, ton article mais aussi d’avoir le courage de poser une question! I’m envious about your encounters with Ragnar Jónasson, he seems very cool. Funny but someone at work had a baby about a week ago and named it Ragnar. I had to think of the author right away! I’ll have to ask where she found the inspiration when she comes back! xxx
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Aw, merci ❤ I really wasn't sure about this post, your words mean the world. I still can't believe I dared talk, haha! But the event was great and so was the author. Ragnar is a cool name!
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My French is tres bad so I didn’t understand much of this post, but I just wanted to say I loved the photos and you look wonderful! Sounds like a fantastic event. ❤
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❤ ❤ ❤ Thank you, lovely! I was supposed to write the English version of it but time flew and I used the remaining of my week to read! xx
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No worries reading is way more important than translating. 😉 ❤ xx
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